Tout un monde !

Si c’était un homme, on dirait simplement :
     « L’amour est un baume ! »
Si c’était un monde, on vivrait doucement :
     « Quelle douceur féconde ! »
Si c’était une onde, on oserait vraiment :
     « L’explosion d’une bombe ! »


C’est là, toute l’impression, le ressenti que j’éprouve à la contrée de sa présence…
C’est un monde vase, un océan de douceur infinie, un plaisir à l’hallali…

Brille de mille feux, ces si puissants yeux, dans lequel je me coule
Je m’élance, dans une danse, où l’effluve m’entoure, me saoule.

Une paix, un gain, un instant est une éternité qui n’a pas d’épée
Aucun trouble n’ôte l’espoir, où n’a de cesse le souffle brûlant de l’Aimé !

La chaleur de son Nom n’a d’égale que la profondeur de sa bonté.
La profondeur de son Nom est un océan de pure vérité.
Et mon cœur bondit à la quintessence de s’y noyer…


D’une voix, chaude, ravissante montée de ces chants à l’unisson :

« Il n’y a que toi, oui toi, dont le Nom est si bon ! »
« Il n’y a que toi, oui toi, pour nous baigner de ton don ! »
« Il n’y a que toi, oui toi, où l’Amour, à présent est si profond ! »

Là, sont les échos de ces voix de baryton -
Et nos vies, des échos à la portée de cette union :

« Nous n’aimons que parce que tu nous as aimé. »
« Nous vivons que parce que tu nous as fait. »
« Nous existons que parce que tu l’as souhaité. »
« Nous te devons une vie, cent vies, mille vies »
« Nous te devons une seconde, l’espace infini »
« Nous te devons nos sentiments, te dire : Merci »


Au loin dans le passé, le bruit, le tumulte
La rébellion s’est passée, un esprit en fuite
A cessé d’exister, et dans sa force brute
A essayé de te renverser, toi et ton culte.

Mais dans la dimension du temps, cette seconde
A disparu, lui, tout son système, ce monde.

Et nous, nous restons, depuis si longtemps,
Dans notre ronde, nous nous affairons à temps
Pour louer ton Nom, nous sommes là, à temps
Et, nous nous faisons l’écho de ta gloire à l’instant


Si je suis bien, il n’y a que toi qui puisse le mesurer
Oui toi, qui constamment, me montre ce qu’est aimer
Toi, qui est, qui était et qui seras à jamais.

Rien d’autre, ni personne ne peut t’égaler.
Tout ce que tu es, tout ce que tu dégages
Tout ce que tu fais, tout ce à quoi tu t’engages

Comment décrire cette profonde unité
Cette joie d’apprécier à t’aimer
Cette acuité, ta dose de notre félicité

Merci de ta fécondité
Merci de ton amitié
Merci d’exister


Stéphane HUC
Lundi 9 avril 2018 – 1h du mat